Le 14 janvier, les représentants spéciaux du processus de règlement arméno-turc ont rencontré le vice-président de l’Assemblée nationale de la RA Ruben Rubinyan և l’ambassadeur Serdar Kilic à Moscou. Selon un communiqué publié par le MAE de la RA, lors de la première réunion “tenue dans une atmosphère constructive”, les représentants spéciaux ont échangé leurs premières réflexions sur le processus de règlement à travers le dialogue Arménie-Turquie. “Les parties ont convenu de poursuivre les négociations visant à un règlement complet sans conditions préalables. “La date et le lieu de la deuxième réunion seront décidés en temps voulu par la voie diplomatique”, indique le communiqué. Factor.am a parlé des attentes de la réunion et des résultats possibles de la quatrième tentative de normalisation des relations arméno-turques avec Karo Paylan, un membre arménien du “Parti démocrate” du Parlement turc. – M. Payla, la première réunion des représentants spéciaux de l’Arménie et de la Turquie a eu lieu hier à Moscou. C’est le début de la quatrième tentative de normalisation des relations arméno-turques. À quoi s’attendre de la dernière réunion ապես de ce processus en général ? – Hier, les deux parties ont annoncé que ce processus vise entièrement la normalisation des relations entre les deux pays. C’était ce à quoi je m’attendais. J’attends avec impatience les résultats positifs de ce processus, comme le souhaitent les deux parties. Tous les partis politiques en Turquie soutiennent ce processus, ils soutiennent tous l’idée, car ce processus de règlement ne signifie que la normalisation des relations. Je peux donner un exemple ․ La Turquie և La Grèce a un certain nombre de problèmes, mais leurs frontières sont ouvertes, ils ont des ambassadeurs les uns dans les autres, ils commercent directement entre eux, ils ont des vols directs. Donc, je suis positif à propos de ce processus. Je pense qu’il devrait avoir une feuille de route. Je ne pense pas que les représentants spéciaux en aient parlé hier. C’était plus une rencontre pour faire connaissance. Je pense que dans les réunions à venir, ils étudieront la feuille de route pour la normalisation des relations. – Pourquoi pensez-vous que cette fois le processus de normalisation des relations arméno-turques sera couronné de succès ? Les trois tentatives précédentes ont échoué. Qu’est-ce qui peut donner des résultats positifs maintenant ? – Je pense que les trois pays – l’Azerbaïdjan, la Turquie et l’Arménie – ont tiré les leçons de la guerre de 2020. Ils ont tous vu que tout le monde était vaincu dans cette guerre sans fin, seule la Russie en avait tiré profit. La Turquie n’a pas obtenu ce qu’elle attendait dans le Caucase du Sud. Il y a trois ans, la Turquie menait des expériences agressives en mer Égée, en Syrie, en Libye et dans le Caucase du Sud. Maintenant que la Turquie veut changer sa politique étrangère, elle a vu qu’elle ne pouvait rien obtenir à la suite de cette politique agressive. Tous les partis politiques ici ont vu que nous devrions avoir un processus de réconciliation ou une feuille de route pour notre politique dans le Caucase du Sud et dans d’autres régions. Et le moyen le plus simple est de lancer un processus de réconciliation dans le Caucase du Sud, ce qui signifie une normalisation des relations. Erdogan a besoin d’une telle histoire avec une bonne fin. Il est perçu comme un dictateur, comme quelqu’un qui ne peut pas ramener la paix. Je pense qu’il veut montrer au monde qu’il peut penser à la paix. Il a vu qu’il ne pouvait pas gagner de poids dans le Caucase du Sud par la guerre, maintenant il essaie de le faire par la paix.
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